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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 20:23

Ce blog de la paroisse de Saints Pierre et Paul en Brulhois

n'est plus mis à jour depuis décembre 2018. 

Il est remplacé par un nouveau blog : 

 

https://paroissesaintspierreetpaulenbrulhois.blogspot.com/

 

Cliquez sur le lien ci-dessus pour le découvrir !

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 10:48

La canonisation du Pape Paul VI et de Mgr Oscar Romero archevêque de San Salvador nous rappelle notre mission. Paul VI écrit : « L’Eglise doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. L’Eglise se fait parole ; l’Eglise se fait message ; l’Eglise se fait conversation. » Encyclique Ecclesiam suam n°67.

Résonne aussi la voix de Mgr Romero assassiné le 24 mars 1980, alors qu’il célébrait la messe. Dans un contexte de persécution et d’injustice, défenseur des pauvres, voici son message: « Si un jour, on nous interdit de parler, si on nous tue nos prêtres, l’évêque aussi, alors chacun de vous doit devenir le haut parleur de Dieu, chacun de vous doit se faire messager et prophète. »

Comment savons-nous être en dialogue et quel est notre message ?

La fête de la Toussaint est naturellement un temps où beaucoup de familles se visitent, se recueillent et célèbrent la mémoire de ceux qui nous précèdent auprès de Dieu. Un temps de communion entre générations qui transmet un esprit de famille et une foi renouvelée. « Heureux, les pauvres de cœur ! »

Le 11 novembre, la France fêtera le 100ème anniversaire de l’armistice 1918. Chaque commune soulignera plus solennellement cette date. Les écoles, collèges, lycées ouvriront les livres d’Histoire de cette période. « Jamais plus la guerre, plus jamais la guerre ! » est le cri de Paul VI à l’O.N.U le 4 octobre 1965, pourtant que de guerres plus ou moins larvées dans notre monde.

Par ailleurs, soyons heureux des rencontres synodales que le pape François initie : Synode des Jeunes, Synode des familles, les voyages, les rencontres, etc…

Père Michel Carrière

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 13:05

 

Ce 29 septembre 2018, à Cuq, notre évêque, le P. Hubert Herbreteau, nous a tous encouragés à être des chrétiens de plein vent ! C’est donc le coup d’envoi d’une nouvelle année pastorale et missionnaire. OUI, nous voici tous appelés et tous envoyés !
Tous appelés par le cri de tant de peuples vivant des conditions inhumaines : guerres, dictatures, famines, injustices, migration, etc…
Appelés pour construire, à notre mesure, un monde plus fraternel, attentifs à la jeunesse et aux plus fragilisés par l’âge et la santé.
Appelés par l’Eglise dont nous sommes les membres ! Elle est faible, meurtrie mais elle se veut servante de l’Alliance de Dieu avec les hommes.
Appelés par Dieu lui-même, nous sommes cette famille de Dieu par notre baptême. Ensemble, portons le souci de nos contemporains et de nos communautés.
« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on vous reconnaîtra pour mes disciples » nous dit Jésus.
Tous envoyés… C’est à ce monde que nous sommes envoyés car nous en sommes ! De plus comme chrétien, nous comprenons vite que le trésor que nous portons dans un vase d’argile est à partager avec respect et délicatesse. Ce trésor, ce sont les Béatitudes que nous proclamerons le jour de la Toussaint. Laquelle de ces Béatitudes vivons-nous ?  Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux ? Heureux les artisans de paix ? Heureux les miséricordieux ? Heureux les assoiffés de Justice ?
Autant de chemins de Bonheur que Jésus nous propose. Osons les emprunter avec tant d’hommes et de femmes de bonne volonté. Ainsi, ensemble, dans nos villes et villages, dans nos associations, dans les services d’Eglise, nous serons « ce  peuple de prophètes » annonçant le Royaume de Dieu ! A nous d’ouvrir nos cœurs à la vie, à l’amour, à la solidarité pour que par nos actes et dans nos yeux rayonne la joie de l’Evangile !    

                        
   P. Michel Carrière.

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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 17:37

Après les déplacements de cet été dont parlait le Père Jean-Jacques Fauconnet, dans son édito de Juillet-Aout, voici que tout reprend…

 

C’est la rentrée ! Courage pour les enfants qui prennent le chemin de l’école ! Les étudiants ont encore quelques jours pour être inscrits dans telle ou telle université. Pour d’autres, c’est le 1er emploi ou une recherche d’emploi qui dure trop. Pour le plus grand nombre, c’est retrouver, avec réalisme, son bureau, son atelier, ses cultures, ses activités, ses engagements mais peut-être avec un autre regard et avec plus de courage. Et vive les vendanges en Brulhois !

Tout reprend aussi en Eglise… Certes, cet été, les communautés chrétiennes ont eu la joie d’accueillir beaucoup de vacanciers… Joie de la rencontre : célébrations de mariage, de baptêmes, temps de partage et d’accompagnement avec les familles en deuil et pèlerinages. Ce mois de septembre, appelé à succéder au P. Jean-Jacques F., j’aurai le souci de découvrir ma mission avec son aide et dans un temps d’approfondissement avec l’Equipe d’Animation Pastorale. Une rencontre est prévue le samedi 15, toute la matinée. Je compte aussi sur le soutien de mes frères assomptionnistes du Prieuré et de vous tous.

Tout reprend à la suite du Christ : « Viens, suis-moi. » Le 22 sept., c’est la rentrée du caté. Le samedi 29 sept., à Cuq, à 18 h., autour de notre Père Evêque, se vivra une célébration de rentrée et d’envoi en mission pour nous tous.

Oui, tout reprend… Courage ! P. Michel Carrière

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 07:32

Marie et les vocations

 

Depuis plusieurs années, le mois de mai débute chez nous par un pèlerinage marial organisé par le Service des Vocations. Cette année il se déroulera à Port Sainte Marie.

Pourquoi prier pour les vocations en invoquant la Vierge Marie ?

Si, depuis la Croix, elle est notre mère, elle veut notre bien, le bien de chacun de nous comme le bien de la famille entière. Il est évident que l'Église a besoin de prêtres, mais nous sommes peut-être moins convaincus que le bien véritable de chacun de nous consiste à répondre à la vocation que Dieu nous adresse.

L'illusion moderne accorde à notre fantaisie la plus grande place : chacun doit pouvoir choisir arbitrairement son orientation, indépendamment de ses capacités. (D'où l'énorme taux d'échec dans les études supérieures aussi bien que dans les couples.)

La foi chrétienne considère que chaque être humain est voulu par Dieu qui lui propose un chemin correspondant à ses particularités. Ce n'est pas une prédestination écrite d'avance, car nous pouvons consentir ou refuser, et nous nous construisons nous-mêmes à travers nos choix. Mais tout ce que nous avons reçu comme héritage biologique et culturel peut être vu comme l'expression d'un appel, d'une vocation, car Dieu donne toujours les moyens d'accomplir ce qu'il demande.

Notre épanouissement personnel et notre utilité sociale dépendent de notre réponse à cette vocation. Il est donc important de la discerner pour pouvoir y répondre. Ce discernement est nécessaire tout au long de la vie, mais plus particulièrement dans la jeunesse, au moment des choix décisifs. Il suppose que nous fassions la différence entre les désirs profonds à travers lesquels cette vocation peut s'exprimer, et les envies superficielles qui nous attirent de-ci de-là. Pour cela une certaine intériorité est nécessaire : la prière nous donne la lumière, mais aussi la force dans les choix difficiles.

La Vierge Marie est un modèle de cette intériorité, elle qui  gardait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Qu'à sa prière, chaque jeune cherche à discerner à quoi il est appelé, et qu'il veuille y répondre, pour son propre bonheur et pour le bien de tous. Si cela se réalise, nous aurons exactement les prêtres que Dieu nous destine.

J.J. Fauconnet

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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 16:30

Héroïsme et sainteté.

Il y a bien des formes d'héroïsme : on considère en effet comme héroïque l'attitude de celui qui risque sa vie pour une cause qui dépasse son intérêt personnel. Du sauveteur au soldat, du médecin qui affronte la contagion au scientifique qui s'expose à des risques inconnus, tous savent qu'il peuvent mourir des suites de leur engagement. De même celui qui garde le silence pour ne pas livrer ses compagnons. Cette attitude est universellement reconnue comme admirable, et donnée en exemple : on en garde le souvenir, on raconte aux jeunes générations les actes de ces héros. On considère que ces personnes ont accompli ce qui est le propre de l'humanité, et que chacun est donc invité à les imiter.

N'y aurait-il pas dans cette admiration l'influence d'un inconscient collectif qui rappellerait que chaque individu ne peut survivre que grâce au groupe, et qu'en risquant sa vie pour lui, on ne fait que lui rendre ce qu'il nous a donné ? D'autre part, en affrontant le risque d'une mort que l'on pourrait éviter pour l'instant, ne montre-t-on pas qu'on la transcende ? L'héroïsme est toujours associé à la grandeur, et pour les Anciens les héros avaient quelque chose de divin.

 

Il est donc d'héroïque de risquer sa vie pour en sauver une autre. Dans le cas d'Arnaud Beltrame, autre chose est en jeu. Il n'a pas seulement affronté un risque, il s'est substitué à quelqu'un qui était pratiquement condamné à mort. Il ne s'est pas jeté dans l'eau ou dans le feu pour en tirer un tiers, il en a pris librement la place. Cela change tout.

Le devoir du gendarme est de risquer sa vie pour défendre le droit, et chacun assume ce devoir avec plus ou moins de courage : à l'impossible nul n'est tenu. Ici, il ne s'agit pas d'un devoir assumé héroïquement, mais d'un acte de pur amour. D'un amour d'autant plus pur qu'il s'adressait à un membre de l'humanité que rien ne distinguait des autres. Tout homme de bonne volonté y reconnaît quelque chose de transcendant, et c'est ce qui touche les coeurs.

Au delà de toute récupération politique ou idéologique, et dans l'impossibilité où nous sommes de savoir ce qui se passe dans la conscience de quelqu'un, chacun peut constater l'analogie de l'acte d'Arnaud Beltrame avec celui, historique, de Maximilien Kolbe. On pourrait peut-être trouver d'autres exemples historiques d'une telle substitution volontaire, mais le rapprochement avec l'interprétation chrétienne de la mort de Jésus s'impose de lui-même. Que l'on partage ou non cette interprétation, elle affirme que le Fils de Dieu fait homme a pris la place des pécheurs pour en subir la mort et les arracher ainsi à la mort éternelle. Il se substitue à nous pour nous sauver par pur amour, alors que rien ne l'y obligeait.

Au point de vue de l'intelligence rationnelle (en attendant que l'artificielle nous donne son verdict) un tel geste n'a aucun intérêt : il ne diminue pas le nombre des morts. Nul n'y est pourtant insensible, car dans sa folie il rejoint la sagesse suprême. Dépassant l'héroïsme, il touche à la sainteté. S'il suscite des larmes, ce ne sont pas de larmes de deuil, mais plutôt celles d'un cœur qui perçoit un rayon d'éternité à travers le brouillard du quotidien. Peut-on s'empêcher de croire qu'il a une valeur rédemptrice ?

 

J.J. Fauconnet

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 09:48

Pâques

Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !

C'est ainsi que se saluent les chrétiens d'Orient en ces temps de Pâques.

Il serait bon que nous gardions toujours à l'esprit ce message fondamental de la foi chrétienne, il nous garantirait contre toute tristesse, contre tout désespoir.

La résurrection de Jésus est en effet la victoire de la puissance créatrice de Dieu sur toutes les forces du mal et de la mort. Dans le récit de la Passion, nous voyons en effet se déchaîner contre Jésus tout ce que l'homme contient de pire : autorités juives, disciples et Romains se partagent l'endurcissement du cœur, la lâcheté, la bêtise, la cruauté. C'est vraiment l'heure des ténèbres : les hommes se liguent pour anéantir Celui qui leur apportait le salut, par eux c'est la Création qui rejette la bienveillance de son Créateur. Dieu semble mis en échec et le Mal victorieux.

Jésus se laisse engloutir par ce débordement sinistre, sans pour autant se laisser contaminer par lui: il demeure jusqu'au bout fidèle à son amour pour le Père et pour les hommes. Malgré leur acharnement, les puissances du mal sont mises en échec par sa fidélité : la mort ne peut retenir prisonnier Celui qui jusqu'au bout est resté relié au Père malgré l'apparent abandon.

Sa résurrection ouvre à l'humanité un nouvel espace, une autre logique de vie : au lieu de la domination par la force, c'est le service dans l'amour qui peut désormais régler les relations humaines. Ceux qui mettent leur foi en Jésus ressuscité font l'expérience qu'un esprit nouveau est à l'oeuvre, et si le mal fait encore des ravages, ils ont la conviction que Dieu peut en tirer un bien. Sachons donc voir en face les dangers qui nous menacent, mais gardons confiance que rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu, manifesté en son Fils Jésus Christ ressuscité d'entre les morts.

Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !

 

J.J. Fauconnet

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 10:17

En français, on parlait de bobards. Le terme paraît peut-être trop familier et l'on préfère de nos jours fake news. Ça fait plus sérieux. La réalité est pourtant la même : propager de fausses informations, en d'autres termes des mensonges.

            Ce n'est pas nouveau. Dès le troisième chapitre de la Genèse, la Bible nous en donne un exemple : le serpent déclare à Ève que Dieu a menti en avertissant que la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal pouvait avoir de funestes conséquences. On connaît la suite : la tradition biblique attribue à ce mensonge et à la naïveté de nos premiers parents tout ce qui fait que la vie humaine n'a, depuis lors, rien de paradisiaque.

            Les maux dont nous souffrons sont nombreux et variés, mais notre vie serait beaucoup moins pénible s'il n'y avait pas tous ces dénis de la vérité. Si, dans nos échanges, il n'y avait pas d'altération ou de dissimulation de la vérité, mais plus encore si nous ne nous mentions pas à nous-mêmes.

            En effet, nous savons beaucoup de choses mais nous n'en tirons pas les conséquences pour notre vie. Nous les savons, mais nous ne les croyons pas. Si les fumeurs, par exemple, croyaient ce qui est écrit sur les paquets de tabac, ils s'en abstiendraient et c'est leurs ennemis qu'ils pousseraient à en consommer. Pour ce qui est du réchauffement du climat, ceux qui avouent ne pas y croire ont le mérite de la franchise, et peuvent polluer avec bonne conscience. Mais jusqu'à quand pourront-ils faire l'autruche ?

            Le carême se veut un temps de conversion, de libération. Nous pourrions prendre conscience que divers mensonges altèrent notre liberté. Mensonges que nous nous faisons, mensonges que répètent les médias et qui passent pour des vérités incontestables. La parole du Christ peut nous y aider, lui qui nous dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous  connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Ce n'est pas un bobard : essayez et vous verrez que c'est vrai !

                                                                       J.J. Fauconnet.

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 09:27

Zèle

            La fête de Toussaint célèbre des hommes et des femmes dont la vie a été remplie de zèle pour Dieu. Ce zèle prend des formes très variées, même au sein du christianisme. Pour les uns, il se traduit par une vie de prière particulièrement intense, ou des actes de pénitence qui dépassent la raison. Pour d'autres, c'est la passion d'apporter l'Évangile à ceux qui l'ignorent, ou l'humble service des pauvres.

            Chez certains exaltés, ce zèle peut aller jusqu'au meurtre, car ils s'imaginent plaire à Dieu en massacrant ceux qui ne croient pas comme eux. L'Église n'a jamais approuvé cette forme de religiosité, et elle réserve le titre de martyrs à ceux qui ont été mis à mort pour leur foi sans s'être défendus par les armes. Elle reconnaît le sacrifice des soldats morts au combat pour défendre les leurs, mais elle ne leur attribue pas de titre de témoins du Christ.

            En effet, si certains hommes sont ennemis de Dieu, le Dieu des chrétiens n'est ennemi d'aucune de ses créatures. Au contraire, il les aime toutes et ne souhaite ainsi la mort de personne. Bien sûr, l'amour appelant la réciprocité, cet amour ne peut se déployer pleinement qu'envers ceux qui y répondent, mais même aux autres il offre toujours la possibilité de se tourner vers lui. Il ne connaît pas la haine, et nous invite à avoir les mêmes dispositions que lui. C'est pour cela que Jésus nous commande d'aimer même nos ennemis.

             Il ne nous demande pas de les approuver ni de les trouver sympathiques, moins encore de favoriser leurs menées criminelles, mais de plaindre leur égarement, de souhaiter de tout cœur qu'ils  prennent conscience de leurs erreurs et cessent leurs méfaits. Nous ne pouvons les laisser faire, et si nous luttons contre eux, ce doit être sans haine, mais seulement pour les empêcher de nuire.

            Parmi les Saints, certains, et pas seulement les martyrs, ont dû affronter bien des oppositions. Leur sainteté se révèle particulièrement dans leur attitude envers leurs adversaires, et l'Église, quand elle enquête avant de les canoniser, examine comment ils ont lutté : c'est l'absence de haine qui est signe de l'action de Dieu dans leur vie. Car le zèle qui vient de Dieu se reconnaît à l'amour qui le motive, alors que celui qui s'accompagne de haine n'est qu'une manifestation de jalousie. D'ailleurs, en latin comme en grec le même mot désigne le zèle et la jalousie, qui ont en commun ce feu, cette ardeur qui permet de risquer sa vie pour ceux qu'on aime ou au contraire de tuer pour rester le seul. Il ne faut pas confondre le feu de l'amour qui conduit au ciel et celui de la jalousie, antichambre de l'enfer.

                                                                       J.J. Fauconnet.

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 14:01

 

Sainteté

Le premier novembre nous célébrerons la Toussaint, fête de tous ceux qui ont vécu dans l'esprit du Royaume de Dieu et partagent maintenant sa vie : les Saints. C'est une bonne occasion de penser à ce qui fait la réussite d'une vie, mais cette année, nous avons, dans le diocèse, une raison supplémentaire de nous y intéresser : le 10 juin c'est une fille de notre pays, Adèle de Trenquelléon qui doit être déclarée bienheureuse.

Nous pourrons certes chercher à connaître sa vie et son œuvre, comment elle a vécu l'Évangile dans le début du XIX° siècle, mais cet événement peut aussi nous faire mieux comprendre ce qu'est la sainteté.

Les temps changent et les situations évoluent, les modes passent, mais l'appel que Dieu adressait déjà à son peuple par la voix de Moïse reste toujours d'actualité : « Soyez saints, car moi-même je suis saint. » (Lv 19,2).

Les personnes que l'Église canonise ont répondu à cet appel d'une manière telle qu'on peut les donner en exemple, mais elles ne sont heureusement pas les seules, et certaines sont plus admirables qu'imitables!

Que la béatification d'Adèle soit pour notre diocèse l'occasion de mieux comprendre ce qu'est la sainteté, et pour chacun de nous de mieux discerner quels appels Dieu lui adresse.

Contrairement aux régimes politiques athées, l'Église ne pratique pas le culte de la personnalité, et si elle admire la vie de certains de ses membres, si elle se réjouit de ce qu'ils ont accompli, elle est consciente de n'ajouter rien à leur gloire, puisque c'est avant tout l'amour et la gloire de Dieu qui se manifeste en leur vie. C'est cela que l'Église manifeste en célébrant les Saints, et elle invite chacun à accueillir comme eux les dons de Dieu.

 

J.J. Fauconnet

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Bienvenue

PAROISSE SAINTS PIERRE ET PAUL EN BRULHOIS
Maison paroissiale 
6,place Jean Jaurès - 47390 Layrac

Tél/fax : 05.53.87.01.06

E.mail : paroissppb@orange.fr

 

Curé : Père Michel Carrière

06.80.12.56.81

Diacre permanent : Etienne Lecocq

 

 

Evènement à venir

Messes de Noël

Lundi 24 19h Layrac Veillée de Noël

                 21h Astaffort Veillée de Noël

Mardi 25 10h30 Saint-Sixte Noël