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Le Reveil des Losers

17 août 2019

Raison du scepticisme sur l'enseignement de Krishnamurti

KrishnamurtiJ’ai eu de nombreuses remarques à propos de mes critiques faites à Krishnamurti sur ce blogue. En substance, j’ai dit que je suis devenu sceptique à l’égard de la personne de Krishnamurti. Mais en fait c’est surtout à propos de son enseignement que je suis devenu sceptique, et plus particulièrement l'oubli de ces choses extrêmement noires à propos de l'être humain, je vais m'en expliquer ci-dessous.

J’ai commencé à lire Krishnamurti lorsque j’étais adolescent et ai été assez vite convaincu qu’il y avait une grande part de vérité dans ce qu’il disait, sur le conditionnement, sur la peur de la mort, sur la vérité qui n’a pas de chemin , j’étais impressionné par plusieurs de ses amitiés, Aldous Huxley (« Le Meilleur des Mondes), David Böhme (physicien de renom)…

Cependant bien plus tard, et pour aller droit au but, c'est l'absence dans ses écrits/paroles de cette noirceur que sont les "réseaux de l'horreur", qui m'a fait devenir sceptique. Les "réseaux de l'horreur" se caractérisent par des crimes horribles, qu'on attribuerait d'habitude à des tueurs/violeurs en série, associés à des dysfonctionnements de la justice, des enquêtes, de morts de témoins voir de flics, se concluant toujours par le blanchiement des notables impliqués. En tant que jeune adulte, ces dysfonctionnements observés dans l'affaire Dunand m'avaient profondément choqués mais j'avais cru à l'époque à un phénomène local. Cependant une dizaine d'années plus tard, deux choses me sont apparues très clairement :

1/ rien dans notre civilisation n'arrêtait les psychopathes dans leur course vers le haut de la pyramide sociale, ils étaient en fait taillés pour ça. Lire Hare à ce propos.

2/ Auxerre est loin d'être la seule place où on a trouvé un réseau de l'horreur, il y en a en fait partout et jamais aucun n'a été démentelé. Voir les traveaux de Pascale Justice, Elise Lucet, Serge Garde, Laurence Beneux, Karl Zero et d'autres sur les affaires Dutroux, Alègre, Zandvoort, Savile et d’autres…

Cette impunité que l’on constate chez certains de ceux que nous sommes bien obligés d’appeler dirigeants, responsables, pour des crimes de tortures et de meurtres, commis dans des réseaux organisés, m’a choqué. C'est pourtant incontournable pour comprendre la société dans laquelle nous vivons, pourquoi nous sommes souvent dénués de choix, de liberté (malgré ce qu'on nous affirme). Nous sommes dénués de liberté parce que nous sommes gouvernés par des addicts au pouvoir, qui nous privent du notre, qui nous privent de notre parole. Cela nous le savions et nous arrivions plus ou moins à vivre avec, mais ce qu'il y a de plus abject est qu'ils occupent des places depuis lesquelles personne ne peut les atteindre et les punir lorsqu'ils commettent des crimes odieux. C'est pour moi un fait énorme, qui par son absence dans les écrits de K., les discrédite : la recherche de la liberté ne peut se faire sans une petite pensée pour ceux qui nous enchainent.

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4 août 2019

Anneke Lucas - TedX : de l'enfant esclave sexuel à la victoire, mon voyage dans la guérison

(édit 8/25/2019 : des éléments à vérifier, non seulement ici mais aussi sur son blog et tout ce qui peut être trouvé sur internet)

From Child Sex Slavery to Victory - My Healing Journey | Anneke Lucas | TEDxKlagenfurt

 

 

00:19 Je viens de Belgique, mais à la fin de l'adolescence, je me suis échappée de là et je me suis enfuie en France, puis je suis partie vers l'ouest. Je suis d'abord allée en Angleterre, puis à New York, puis je me suis enfuie plus loin sur la côte ouest des États-Unis, puis ai débarqué à Los Angeles. Au bout de quelques années, je recommençais à m'agiter et je voulais m'évader à nouveau, mais je me suis rendu compte que si je voulais aller plus à l'ouest, j'allais me retrouver en Extrême-Orient.

 

00:57 Le voyage vers l'extérieur, l'évasion, était donc terminé et je me suis rendu compte qu'il fallait que j'y aille, que je devais me regarder en face, alors j'ai commencé un voyage qui a duré 30 ans, un voyage absolument épique, faisant face à une mort sombre à oas, face à de grands gouffres où je devais sauter en sachant que quelque chose plus grand que mon petit égo était là pour m’attraper. Parfois, je ressentais la douleur du monde entier, mais après 30 ans, je suis sorti victorieuse, j'ai été capable d'être "Moi", j'ai eu la chance d'avoir une idée de ce que cela pouvait signifier : "Moi".

 

02:20 Bébé, j'ai été élevée par une mère psychopathe et, vous savez que nous sommes tous nés pareils, nous sommes des petites choses innocentes et douces, et pour vivre nous avons besoin de cette réflexion de nous-mêmes comme petits êtres humains. Et je ne recevais pas cela de ma mère, mais il y avait une personne qui prenait soin de moi qui me l'a donné, et je me souviens très bien qu'elle m'a enveloppé contre son corps avec des emballages de fortune, c'était avant que la mode soit de tenir nos bébés devant nous. Elle prenait soin des autres bébés, mais me tenait dans ses bras et je pouvais ressentir ce qu’était être moi. Elle a été là les trois premières années de ma vie.

 

03:17 Ma mère m'a vendu à un groupe de psychopathes quand j'avais six ans. C'étaient des psychopathes très bien organisés, ils n'étaient pas seulement de Belgique, c'étaient des hommes qui venaient du monde entier et j'ai découvert beaucoup plus tard que beaucoup de ces hommes avaient une place importante sur la scène mondiale. C'étaient des dirigeants mondiaux, des politiciens, des dirigeants de pays, et puis il y avait ceux qui contrôlaient les dirigeants du monde ensemble dans ce club, et ils y faisaient les choses les plus sombres qu'on puisse imaginer et j'ai vécu et été témoin de cela de l'âge de 6 à 11 ans, quand j'ai été sauvée par une personne de l'intérieur.

 

04:26 Aujourd'hui, je travaille dans les prisons pour courtes et longues peines de New York où je vis actuellement. Et j'ai une association qui s'appelle Yoga Libération Prison. Je peux m'identifier à tout le monde parce que les personnes incarcérées ont tendance à être traumatisées, déjà là où elles se trouvent, mais aussi dans ce qu’elles ont souvent subi beaucoup de traumatismes dans leur passé, souvent du même degré de violence que ceux auxquels j'ai survécu, sans le privilège que j'ai eu de passer 30 ans de ma vie à me concentrer uniquement sur ma guérison. Et puis, je m'identifie aussi aux gens qui viennent s'entraîner pour aller dans les prisons avec moi.

 

05:16 Et quand j'ai commencé à partager mon histoire en 2013, à la fin de cette période de 30 ans, j'ai été interviewée, puis j'ai commencé à parler. Cependant, aujourd'hui c’est la première fois que je reviens en Europe pour en parler.

 

05:36 Ce que nous créons avec Yoga Libération Prison est un exemple de ce à quoi le monde pourrait ressembler, comme peut-être ici aujourd'hui où nous souhaitons tous vraiment changer le monde pour le mieux.

 

06:03 Nous sommes maintenant à l'âge atomique, nous sommes déjà passés aux pratiques spirituelles et la plupart d'entre nous savent que nous ne sommes pas seulement ce corps fini, que nous avons ces voyages intérieurs, et ceux-ci sont très réels. Mais d'une certaine façon, le Monde semble être plus chaotique et plus sombre que jamais.

 

06:30 Alors qui va gagner ? La lumière ou l'obscurité ? La lumière est conscience, donc nous avons besoin de conscience, de conscience de la réalité des ténèbres, du fait que ce monde est gouverné par des psychopathes, et je pense que généralement nous ne savons pas vraiment ce que sont les psychopathes et nous ne pouvons pas vraiment les reconnaître. Connaissez-vous une façon de le voir ? Quelqu'un qui semble trop beau pour être vrai, que ce soit dans nos relations amoureuses ou en politique, c'est quelqu'un qui joue à être humain et qui le fait paraître si simple, apparaissant habituellement comme une meilleure version de nous-mêmes, et avec tous nos sentiments confus nous voulons les imiter, que ce soit une célébrité ou qui que ce soit d’autre que nous mettons au sommet de notre modèle hiérarchique.

 

07:54 Ce modèle hiérarchique est un modèle basé sur le traumatisme, et au sommet on trouve les psychopathes, les plus malades, et au bas on trouve les populations vulnérables, les prisonniers, les pauvres. Et puis, au milieu, il y a la plupart d'entre nous qui sommes absolument traumatisés par ce système et qui, en même temps, cherchent peut-être à faire le bien dans le monde. Donc la meilleure façon de trouver le monstre est d'aller à l'intérieur.

 

08:36 En ce qui concerne les psychopathes, je parlais du petit bébé tout à l'heure, et bien le psychopathe est la personne qui n'a pas eu l'occasion d'expérimenter cette innocence parce que ses parents ou ceux qui prenaient soin de lui se projetaient déjà sur lui, donc il n'y avait pas dans les yeux des parents l’image de cette petite chose innocente qu’est un bébé, cette réflexion était absente de leurs yeux. Car c'est ce sentiment qui nous rend humains, c'est le sentiment qui conduit à la conscience et c'est mon voyage dans le ressenti qui me fait prendre davantage conscience de moi-même et en conséquence, de pouvoir également avoir une réflexion sur le monde extérieur.

 

09:27 Et je ne pense pas qu'aucun d'entre nous n’y échappe vraiment parce que le modèle dans lequel nous vivons rend vraiment impossible la présence inconditionnelle des parents pour leurs enfants, et plus l'enfant est jeune, plus tout est vie et mort, donc si le médecin vous dit de laisser votre bébé pleurer et de ne pas l’écouter quand il semble ressentir beaucoup de douleur... et bien cela ressemble à de la torture car le bébé ressent de la torture et le traumatisme apparaît à ce moment même.

 

10:10 Ainsi, sur notre chemin, oui, le yoga et la méditation sont d’une grande aide pour devenir conscients des autres perspectives. C'est très important, cependant on ne peut pas faire ça et tourner le dos à la partie sentimentale. Nous pensons tous plus ou moins que la pensée rationnelle est plus importante que les sentiments. Je dis qu’ils sont probablement tout aussi importants. Nous devons les équilibrer, mais on ne sait pas grand-chose sur le parcours traumatique d'une personne. Nous ne savons généralement pas qu’un comportement particulier peut être la conséquence d’un traumatisme, et que celui-ci peut être lu dans le comportement de quelqu'un. Nous pouvons lire l'esprit des gens plus facilement lorsque nous avons nous-mêmes vécu traumatismes après traumatismes.

 

11:10 Le traumatisme est la peur de la mort, de perdre son corps physique ou le corps d'un être cher. Ainsi, dans ce moment de peur de la mort, toute l'activité cérébrale se concentre sur la survie, dans la partie la plus primitive du cortex, et toute l'activité cérébrale s'arrête. J'ai passé beaucoup de temps dans cet état. Nous ne sommes pas humains dans cet état. Et les psychopathes sans sentiment sont tout le temps dans cet état, en le cachant grâce aux fonctions les plus évoluées de notre cerveau.

 

11 :55 Je n'ai donc jamais vu un agresseur dont je ne savais pas qu'il avait lui-même été maltraité dans l’enfance parce que, dans mon vrai travail d’alors, qui était d’être à l'écoute de l'agresseur et de lui donner ce dont il avait vraiment besoin, j'avais cette image du petit garçon qui était vulnérable, qui me donnait sa vulnérabilité à moi l’esclave sexuel, afin de contrôler totalement cette vulnérabilité, et si je ne leur avais pas donné ce dont ils avaient vraiment besoin, si j'avais suivi mon impulsion qui était peut-être de rire d'eux, ou de ce dont ils avaient peur, alors j'aurais été tuée et il n'y aurait eu aucun témoin de cette vulnérabilité, de cette humiliation, de cette répétition des abus, de tous ces sentiments réprimés autour de ces abus.

 

12:54 Donc, pour quelqu'un qui n'a pas commencé à guérir, le meilleur moyen de faire sortir la chose du système - parce que c’est là et que ça doit sortir - c'est d'aller dans ce même mode combat/fuite/effondrement, dans cet état barbare primordial pour aller dans le mode combat et obtenir cette libération temporaire. C'est là où nous pouvons nous battre, nous pouvons tuer le prédateur ou fuir, et alors, il suffit de reprendre son souffle et oublier tout ça, il n’y aura pas de traumatisme ni dans le corps ni dans l’esprit. Cependant quand nous étions des enfants, nous étions pétrifiés, et tout était pétrifié.

13:39 Ces hommes, certains des plus maléfiques du monde, j'en suis presque sûre, étaient comme des parents pour moi et certains ont réfléchi sur moi l’image dont j'avais besoin pour mon propre développement émotionnel, et je les ai aimés. Alors j'essaie de comprendre parce que je sais que personne n'est vraiment un monstre, mais bien sûr les psychopathes se comportent en monstres. J'aime les considérer comme des dinosaures en costumes d'affaires. Ils sont désuets parce que nous sommes déjà à une époque où nous nous éloignons de la matière en tant que réalité finale et si vous n'avez pas accès au sentiment, vous êtes relégués au monde de la matière, à vous-même, le corps physique étant finalement tout ce que vous êtes. Et donc ils sont très portés sur le rajeunissement, je vous épargne le récit de la manière dont ils le font car c’est très barbare.

 

14:51 Ainsi, dans mon travail actuel, j'ai l'occasion de faire ce qu'on m'a demandé de faire quand j'étais enfant, après avoir parcouru ces multitudes de vastes régions du monde émotionnel pour finalement revenir à moi-même, sans culpabilité, et éveillée à tout ce que l'univers m'envoie.

 

15:27 Maintenant, si nous regardons la société et voulons gravir les échelons, on nous demande de ne pas ressentir de traumatisme, et plus nous montons, plus on nous demande d'abandonner nos principes et plus il y a de scandales sexuels en chemin, que ce soit dans le monde des affaires ou dans le yoga, qui doivent rester secrets. Et si on ne se tait pas, nous sommes éjectés et ne faisons plus partie du club. Et tout en haut, bien sûr, il y a les personnes qui sont les plus malades et les plus traumatisées, alors lorsqu'un psychopathe tue un bébé, il se libère de l'histoire d'un traumatisme qu'il a vécu lorsqu'il était un petit bébé et qu'il s'est senti mort. Sans le savoir il répète son histoire traumatique.

 

16:32 Ce qu'il y a de grand dans ce voyage vers l'intérieur. Maintenant, c'est complètement invisible, j'ai quelques personnes avec qui je me sentais en sécurité, mais ce qui est bien, c'est que nous n'avons pas besoin de voyager pour le faire, vous pouvez le faire ici et maintenant. Il est difficile d'entendre parler de la réalité de l'obscurité du monde parce qu'elle exige de nous que nous vivions certains sentiments, peut-être traumatisants, le choc et l'incrédulité, la colère, l'atterrissage de la réalité et la douleur qui l'accompagne, et peut-être la colère, le dégoût, ce n’est pas facile. Mais j'ai été étonnée de voir à quel point le public est réceptif, et je peux vous dire que cela a été un défi de rester ici en Europe aujourd'hui et de me sentir entendu et de me sentir.

 

17:46 Alors, bon voyage et que nous soyons tous victorieux.

15 juillet 2019

Que dit George Orwell dans 1984 ?

Contrôle des masses par le télécran ?

Absolument pas. Ce sont les membres du Parti qui sont contrôlés, alors que ceux appartenant à la classe populaire sont considérés "comme des animaux", ils sont libres.

Lorsqu'ils évoquent Orwell, les intellectuels et les journalistes devraient y penser, au lieu de taper sur les prolos. Ils ont le rôle de Winston, et ils sont la première cible du contrôle et de la manipulation.

18 avril 2018

Plenel, Bourdin, Usul -> "interview impossible", "personne n'est dupe"... : Interview de politiques

Pourquoi les journaliste n'arrivent-ils pas à "coincer" les politiques, dont on sait que la profession consiste souvent à mentir, ou du moins arranger la réalité ?

 

Comme le dit Usul dans "Ouvrez les guillemets" : "interview impossible" ou Bourdin avec Plenel dans leur retour sur l'interview de Macron, "personne n'est dupe".(oui je considère Usil comme un journaliste).

Malgré certaines questions qui fachent, les politiques s'en sortent avec la langue de bois, ils noient le poisson, etc...

On voit même Plenel et Usul sourire à l'écoute des réponses de politiques, tellement ils voient qu'on leur raconte du vent.

 

Une solution utopique pour éviter cela, serait que les politiques réfléchissent à ce qu'ils vont faire au moins autant qu'à ce qu'ils vont dire et comment ils vont présenter la chose. Ce serait possible par un levier constitutionel démocratique : révocation de mandat sur référendum d'initiative populaire.

En d'autres termes il suffirait de réunir les signatures d'un nombre suffisant de mécontents pour lancer un référendum décidant de la continuation (ou non) du mandat d'un élu. Un levier qui change complètement les règles du pouvoir pour en donner plus au peuple et moins aux technocrates/experts.

Malheureusement cette possibilité là n'est pas prête d'entrer dans la Constitution Française.

 

Donc il faut trouver d'autres solutions pour que les journalistes non concensuels ne se fassent pas balader comme Plenel, Bourdin ou Usul. Il faut trouver de nouvelles méthodes d'interview, qui ne laissent pas de place au vague (entendre par "langue de bois"), et qui ne laissent pas de place aux promesses non-engageantes.

Les interview doivent êtres structurées de manière logiques, avec préparations aux possibles réponses et donc consultation par avance des informations et des chiffres utiles. Rien de nouveau.

En ce qui concerne les promesses, par exemple : "plus de SDF dans les rues d'ici fin 2017", là il faut innover. Il faut qu'elles engagent le candidat immédiatement. Le candiat doit lacher quelque chose auquel il tient : une vidéo de lui en train de danser à poil, la doudoune de sa grand-mère, sa Breitling offert par un prince saoudien.... peut importe, tant que c'est quelque chose d'immédiat, qui peut être réclamé sur les plateaux :

Le politicien : "plus de SDF dans les rues d'ici fin 2017"

Le journaliste : "plus de SDF dans les rues d'ici fin 2017, on parie votre Breitling là tout de suite maintenant ?"

Le politicien : "euh, alors 75% de SDF en moins d'ici août 2018"

Le journaliste : "ok, donnez moi votre Breitling et on vous la rendra si ça se réalise"

Le politicien : "pas possible"

Le journaliste : "très bien veuiller quitter le plateau, au revoir monsieur"

 

31 mars 2018

La droite et la gauche les plus connes du monde : tous des Superman

En France on a vraiment la droite et la gauche les plus connes du monde.

 

Pour la droite je parle même pas de ceux qui disent

Slogan-FN

 

parce que finalement, admettons, même si c'est bien plus compliqué, si tu n'aimes pas un pays il faut le quitter. Il y aurait des choses à rajouter sur les mêmes, qui parfois vivent dans un autre pays qu'ils détestent, aussi bien le gouvernement que les gens, et qui ne le quittent pas, parce que finalement ils y trouvent leur intérêt. Mais attention les autochtones ont les oreilles qui sifflent.

 

Il y a une droite encore plus conne, celle qui perd tout sens critique quand le sujet en vient aux musulmans, qu'ils détestent à un point peu imaginable. Alors ceux-là ne peuvent même pas accepter que des musulmans soient patriotes, puissent aimer ce pays, sans ce convertir immédiatement à l'athéïsme et manger du saucisson. Franchement faut vraiment être bête.

 

Ils détestent les immigrés 1ère, 2ème, --- nième générations, les réfugiers n'en parlons pas. Franchement j'attends de voir comment ils feront quand tout ce système va s'écrouler et qu'ils iront gratter aux portes des pays scandinaves depuis leur propre Sangate.

 

Eux ça leur arrivera jamais à ces droitards, ils sauront jamais ce que c'est qu'un grand mouvement de population, même si il y a des personnes qui ont connu le dernier en 1940, et qui sont encore vivantes. Des Superman.

 

 

Quant à la gauche, niveau rigidité idéologique ils sont vraiment casse-couilles. Les rois du débat démocratique mais uniquement avec ceux qui partagent 99% de leurs opinions. Qu'ils arrêtent de cracher sur Chouard, franchement, tout ça parce qu'il a pas voulu retirer un lien pointant vers E&R le site de Soral. En admettant qu'il se soit trompé de faire ce lien vers E&R, il y a que ceux qui font rien qui ne se trompent jamais !

 

Mais les gauchistes ça ne leur arrive jamais de se tromper, ils ont toujours la position la plus morale et la plus vertueuse. Des Superman.

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3 mars 2018

Marsault l'intérimaire

marsault salope

 

 

beaucoup de talent et de travail dans ses dessins, c'est clairement du niveau de Gotlib ou de Coyotte.

J'aime pas son côté réactionnaire, mais c'est représentatif de l'esprit qui règne dans le travail en interim, c'est-à-dire chez ceux qui sont les plus précaires, payés au lance-pierre. J'en ai mare que la gauche et l'extrême gauche crachent à la gueule de ce genre d'artistes, comme j'en ai marre qu'ils crachent à la gueule de Chouard. Vive Chouard, vive Marsault !

Un court passage d'une interview de Marsault, où le gars explique qu'il s'est tatoué pour être sûr qu'il finirait pas embauché dans un bureau à faire de la merde.

 

https://www.youtube.com/watch?v=SJvZ6nVO4Ps

3 mars 2018

Comment fabriquer du paranormal

ritual

 

 

 

ça fait plusieurs articles que j'essaye d'expliquer ce qu'est le paranormal sans être très clair à mon avis.

Je réessaye ici. Comme dit avant ça ne plaira ni au tenant ni au sceptique.

Il est possible d'observer des phénomènes paranormaux, en fait il s'en produit des milliers chaque jour, mais il faut savoir que ce sont des phénomènes subjectifs, et qu'ils ne résisteront presque* jamais à une analyse objective de la situation -> une explication triviale peut être trouvée pour une immense majorité d'entre eux (*presque* à l'exception des phénomènes non encore expliqués par la science).

Les sceptiques semblent donc avoir raison de douter de ces phénomènes, cependant ils font la supposition à première vue triviale que tout ce qui est observé subjectivement peut être objectivé => peut être réduit à une explication physicaliste. C'est sans doute vrai lorsqu'on se place en observateur de la vie des autres, mais absolument faux de son propre point de vue. C'est là le véritable sens du terme "subjectif".

Les sceptiques, tenants d'une vision scientifique orthodoxe, prennent pour acquis que tout phénomène est reproductible au moine en théorie c'est d'ailleurs ce principe qui rend les sciences expérimentales si efficaces. Mais ceci est vrai tant qu'on peut se placer à l'extérieur de ce qui est en train d'arriver : on peut tuer une souri pour voir ce qui se passe, puis en tuer une deuxième, une troisième et ainsi de suite et à chaque fois augmenter ses connaissances sur le processus de mort des souris. Ce n'est évidemment pas vrai de son propre point de vue : on ne vit qu'une fois et on ne meurt qu'une fois.

Se connaître soi-même n'a rien à voir avec les sciences expériementales, et des scientifiques de renoms, ayant des capacités d'analyse qui dépassent de loin celles du pékin lambda, peuvent perdre toute capacité logique lorsqu'ils en viennent à leur propre personne.

 

"Le paranormal impose ses lois"

Lorsqu'un sceptique "déboulonne" un phénommène paranormal en l'amenant de l'irrationnel "le magicien a fait apparaître un lapin dans son chapeau" au rationnel "le prestidigitateur a fait un tour de magie", il fait passer l'esprit d'un état subjugué à un état déprimé (mais réaliste). Il pense que c'est possible dans tous les cas, or même si c'est peut-être vrai en théorie, moi je pense qu'en pratique c'est impossible.

Premièrement il y a toujours un temps de latence entre le moment où l'esprit est subjugué et celui où il est ramené à la raison. Ce laps de temps appartient donc à ceux dans lequel le paranoral existe (puisque le paranormal est subjectif). Cela semble trivial mais tant que le sceptique n'est pas intervenu c'est le paranormal qui impose ses lois, c'est à dire que c'est lui qui influence notre comportement, c'est à dire notre monde, c'est à dire LE monde. On a en effet pas d'autre rapport au monde qu'un rapport subjectif.

Deuxièmement, pour déboulonner un phénomène paranormal le sceptique doit se placer "au-dessus" de ce qui génère le paranormal. Ca n'est pas un problème pour ce qui est de connaître et reconnaître un tour de magie, expliquer la trajectoire d'un électron, pour la raison toute simple que ces phénomènes n'ont pas d'enjeux subjectif. A l'inverse lorsqu'un phénomène a une implication subjective (le rire, la mort, la pauvreté, etc...) il devient difficile de le penser rationnellement. C'est là qu'on a le plus de chances de voir le paranormal se manifester, le sceptique ne pouvant évidemment pas y échapper.

 

"Fabriquer du paranormal"

Fabriquer du paranormal revient donc à provoquer des situations impliquant la subjectivité d'une cible ou a se mettre dans des situations qui nous impliquent subjectivement. Je vous laisse deviner dans quelles catégories de magie, noire ou blanche, nos lointains ancêtres auraient classé ces deux façons de faire du paranormal. Des indices dans les livres de l'ethnopsychiatre Tobie Nathan et de la philosophe des sciences Isabelle Stengers.

8 octobre 2017

Comment les Sichuanais font pour rester minces avec une nourriture très grasse

sichuan gensLe Sichuan (pronconcer "Seutchouane") est une région de la Chine donc on va parler des asiatiques et de leur ligne. Précisons tout de suite que je ne suis pas diéteticien et que par conséquant l'article qui suit ne fait que relater mes observations personnelles, qui cependant sont solides.

Comment font les asiatiques pour rester plus minces que les autres, c'est une question qu'on pourrait se poser, et particulièrement chez les Sichuanais.

 

Préalable

Avant celà, il faut parler d'une objection qui revient souvent lorsqu'on parle de la minceur des asiatiques : ce serait en partie du à des différences génétiques. Et il semble bien qu'on ne puisse pas facilement ignorer cette observation, par exemple les statistiques ethniques sur l'obésité aux Etats-Unis montrent que les asiatiques sont largement moins touchés que les autres :

"Plus de 50 millions des obèses sont des Blancs mais par rapport à l'ensemble de leur catégorie de population, l'obésité touche surtout les Noirs (47,8 %, 12,2 millions de personnes) notamment les femmes (56,6 %), et les Hispaniques (42,5 %, 13,4 millions de personnes). Les plus préservés sont les Asiatiques (10,8 %, 1,2 million de personnes)."

Source : Le Point, L'obésité touche plus d'un Américain sur trois

Notons que ces chiffres ne sont pas non plus une preuve absolue de la prévalence de gènes sur les habitudes, puisque les différences peuvent aussi êtres dues à des habitudes culinaires qui se sont perpétuées chez les descendants d'immigrants.

Cependant j'ai entendu dire et j'ai pu observer que beaucoup des asiatiques qui émmigrent aux Etats-Unis prennent du poid, j'en déduis que des changements dans l'alimentation peuvent êtres à l'origine de l'obésité, au-delà des facteurs génétiques.

Enfin, il est vrai que les pays asiatiques, surtout la Chine, connaissent aujourd'hui une explosion de l'obésité. Cependant, on est encore loin la situation dans les pays occidentaux, France comprise.

 

prc sichuanAu Sichuan

Venon-en maintenant aux habitudes culinaires des Sichuanais. Ce qui est frappant au Sichuan, c'est la quantité de graisse que les gens mangent, qui ne colle pas au faible taux d'obésité observé

  • Le piment et la graisse

En effet la nourriture y est très grasse car très pimentée : le piment est une substance qui ne s'accroche pas bien à l'eau (il ne sert à rien de boire de l'eau pour faire passer la brulure) mais bien à la graisse. Les plats sichuanais sont par conséquents presque tous très gras. Des plats typiques du Sichuan comme le kongbaojiding, le huiguorou, la fondue sichuanaise, ou même leur bol de nouille local, contiennent tous énormément de graisse. Ca y baigne littéralement !

platssichuanais

Certes, selon Wiki, la capsaïcine, molécule active du piment, peut être recommandée lors d'un régime (Wikipédia : capsaïcine) cependant il est difficile d'imaginer que l'effet seul de la molécule puisse contrebalancer les quantités de graisse ingurgitées. Sur les photos quelques plats typiques du Sichuan, dont on peut voir la teneur en graisse pour chacun d'entre eux.

Et on ne peut pas laisser cette section sans parler du plat préféré des Sichuanais, la fondue sichuanaise : un bouillon recouvert d'une couche d'huile contenant le piment (bien sûr) dans laquelle on laisse les aliments cuire. Lorsque les aliments sont sortis du plat après avoir cuit dans le bouillon évidemment ils passent par la couche d'huile et en sont recouverts. La photo ne montre pas la vinaigrette à l'huile de sésame dans laquelle on assaisone les aliments avant de les manger. La fondue sichuanaise est socialement l'équivalent de notre raclette.

fondue

Une alimentation très riche en graisse donc.

 

  • Le sucre

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Il semble que des études récentes remettent sur la selette le sucre dans les causes d'obésité : Le sucre, nouvel ennemi public n°1 de la lutte anti-obésité. Les chinois ne mangent pas beaucoup de sucre, et les sichuanais ne font pas exception. Au niveau des boissons, pas de sucre dans les différents thés, et des boissons type cannettes moins sucrées que les cocas et autres Ice tea (du moins jusque récemment).

 

  • Les grainesgraines-de-tournesol-pipas

Un aspect intéressant des habitudes culinaires qui perdurent en Chine, et au Sichuan, que nous avons beaucoup perdu en France, c'est la consommation de graines. Ce qu'il y a d'intéressant dans la consommation de graines comme les pipas, noix, noisettes, et autres, c'est qu'il faut les éplucher, et que ça prend du temps : à la différence des chips, des biscuits et des bonbons, le rythme auquel on mange les graines ralenti, tout en gardant la sensation de manger.

 

  • La viande et les os

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Enfin, il faut parler de la viande, qui d'une part vient souvent en petite quantité dans les différents plats, et qui d'autre part vient souvent avec les os. Ici c'est le même raisonnement que pour les graines : à la différence d'un steack haché, ou de boulettes, impossible d'avaler directement une bouchée de viande contenant des os. Il y a un travail de tri à faire, qui prend du temps, qui ralenti la fréquence de déglutition. Sur un repas ce sont d'autant moins de calories avalées.

 

Donc, toutes ces habitudes culinaires sont-elles LA solution pour maigrir ? Je n'en ai aucune idée, n'ayant moi-même jamais été en surpoids. Le but est ici de faire part de mes observations, après des années de questionnement. J'espère que vous avez apprécié cet article.

 

 

 

21 mai 2017

Les phénomènes psi, et leur "élusivité". Objectivité, subjectivité et pouvoir.

poing levéc'est bien connu, les phénomènes psi (télépathie, prémonition, etc...) n'existent pas.

 

Effectivement, lorsqu'on cherche à les isoler en laboratoire ils disparaissent, ou alors ils deviennent si faibles qu'on a du mal à faire le lien entre l'effet mesuré, minuscule voir microscopique, et les témoignages de personnes qui parlent de "flashs", de "visions" parfois si fortes qu'elles peuvent changer l'orientation d'une vie entière (ce qui est difficile à mesurer). Cette propriété qu'ont les phénomènes psi à se dérober à l'observation est ce que certains parapsychologues nomment "élusivité" (cf Lucadou).... et les sceptiques "hypothèse non-falsifiable" (cf Popper).

 

Beaucoup de parapsychologues pensent que les phénomènes psi peuvent être dissociés de l'être humain (ou vivant), c'est à dire qu'il existe une propriété du psi qui pourrait être séparée physiquement du cerveau (ou de l'esprit), tout comme les globules rouges peuvent êtres séparés du plasma par centrifugation, et êtres désignés comme les agents transporteurs de l'oxygène dans tout le corps. Les sceptiques dans leur grande majorité pensent au contraire que les phénomènes psi sont des artefacts, des interprétations erronées de phénomènes naturels dont le témoin mesure mal la force, ou bien des effets produits par une tierce personne qui triche sciemment (prestidigitateur ou charlatan). Et il se pourrait bien qu'ils aient raison.

 

Pour les sceptiques, un phénomène paranormal reste paranormal tant qu'on ne l'a pas expliqué rationnellement, c'est à dire tant qu'on ne l'a pas "objectivé", qu'on en a pas saisi toutes les ficelles, ou toutes les variables. Un phénomène modélisé dans ses moindres aspects perd son caractère paranormal. Les sceptiques exultent parfois : une grande quantité de phénomènes autrefois considérés comme surnaturels ont été expliqués par les sciences naturelles au cours des derniers siècles, et les parapsychologues adoptent parfois une position de repli : le phénomène qu'ils étudient sera-t-il en quelques sortes "phagocyté" par les sciences naturelles dans quelques années/décennies/siècles ? ou alors ils cherchent une explication bien réelle, bien "physique" au phénomène qu'ils observent (ou essayent d'observer) : ils cherchent à "isoler" le phénomène.

 

Mais les sceptiques, armés du rasoir d'Occam, battent en brèche les résultats des parapsychologues ("à phénomène exceptionnel preuve exceptionnelle"), et lorsque cela devient impossible, se replient sur l'expectation que l'anomalie observée sera bientôt expliquée par des causes naturelles et certainement dans le domaine de ce qu'on connait déjà de la nature, plutôt que par quelque chose de nouveau. Comme dit plus haut ils ont certainement raison, surtout lorsqu'on voit que la nature a été étudiée à des échelles qui vont de ce qui est infiniment plus petit à ce qui est infiniment plus grand que l'être humain.

 

Néanmoins cette position que les sceptiques tiennent souvent a priori contient une faiblesse qui n'est pas visible de premier abord, et qui est la suivante : que ce que l'on observe soit toujours objectivable lorsque les phénomènes mis en jeux sont connus. Certes a priori ceci est vrai, à ceci près qu'objectiver un phénomène, même le plus simple, recquiert toujours un certains travail, de formation d'hypothèses et de tests, ne serait-ce qu'en pensée. Cela recquiert également de pouvoir appréhender le phénomène, d'y avoir accès, et d'avoir les outils spécifiques pour cela. Si ce travail là n'a pas été fait alors la connaissance du phénomène est imparfaite, mais (et là il faudrait vraiment développer plus longuement) on a toujours un modèle du phénomène. Modèle qui pourrait bien être faux, et en tous cas ne pas rendre compte de tout ce que le phénomène observé peut produire. Auquel cas le phénomène peut se comporter, aux yeux de l'observateur, d'une manière étonnante, qui sort du modèle. C'est à ce point précis que le paranormal peut apparaître : un phénomène en dehors de la nature, mais ce que nous appelons "nature" est en fait le modèle que l'on s'est fait d'elle, d'où l'apparence que parfois un phénomène puisse sortir du cadre.

 

Une objection qui peut être faite immédiatement à ce modèle du paranormal est qu'il suffit d'amener un "fort en science" qui "déboulonne" les observations de "phénomène paranormaux" faites par un observateur moins averti. Cependant il y a et il y aura toujours cet intervalle de temps entre le moment où le phénomène est observé et celui où il est expliqué. Cela peut paraître trivial lorsque les choses prennent place dans un laboratoire où on cherche toujours à comprendre, modéliser, mais ça ne l'est pas du tout dans la vie de tous les jours, où la concurrence, la compétition, en bref la lutte des classes, bat son plein, et où il ne va absolument pas de soit que l'information est quelque chose qui doit être partagé. En fait, il est vital pour les personnes qui possèdent une parcelle de pouvoir, de cacher le ou les informations surtout celles qui mènent aux positions où ils sont. Le point commun qu'il y a entre ce comportement bien humain, et des phénomènes purement physiques, n'est rien d'autre que notre subjectivité face à eux. La différence étant que les phénomènes naturels n'ont aucun intérêt à faire durer le temps entre observation et explication, les êtres humains eux, si.

 

Il serait alors judicieux de créer une science / pratique qui permette de gérer des phénomènes qui ne sont pas ou peu objectivé, une science de la subjectivité en quelque sorte, pour lutter même en ayant pas tous les éléments en main pour comprendre.

25 février 2017

Quel est l'effet psychologique d'une "no-news" ?

Source: Externe

Cela faisait plusieurs semaines que je lisais des articles de presse alternative parlant de "no news" (surement en réponse aux "fake news" dont ils sont accusés) sans en comprendre véritablement la signification.

Une no news serait un article sur une nouvelle complètement inutile, comme par exemple la taille du sexe d'"Uncle O'bama" (sisi y en a qui se posent la question), ou l'opinion de Junker sur le bonheur ? Je ne voyais pas en quoi c'était si important ces no news, Junker peut avoir la taille de sexe qu'il souhaite tant que c'est un bon dirigeant. C'est une information intéressante mais qui n'a rien à voir avec toute ces lois injustes, ces violences policières, ces manques de personnel de plus en plus flagrant, le chômage, etc...

 

En fait j'avais rien compris, les no-news sont des nouvelles qui apparaissent dans les médias mainstream type le Monde, le Journal Du Dimanche, Libération ou les autres et qui démentent une rumeur, ou des faits bien avérés. Là où on avait entendu parler de quelque chose de très croustillant, la no news dit : "regardez il n'y a absolument rien à voir", et cela peut être, si c'est bien fait, un puissant démotivateur d'aller chercher l'info par soi-même, ou juste d'aller plus loin.

Par exemple, peu avant sa démission pour cause de blanchiement d'argent en Suisse, le JDD titrait : "Les Suisses blanchissent Cahuzac" (source). Heureusement que les juges de Cahuzac n'ont pas lu le JDD et qu'ils en sont donc arrivés aux bonnes conclusions :

Source: Externe

 

sinon Cahuzac serait encore en liberté (voir ministre ! (on vient de me signaler qu'il est libre......................Source: Externe ...........bon au moins il a été jugé coupable comme Lagarde (oui y a des SDF qui prennent du ferme pour du vol de nourriture, et alors ? "c'est pas la même chose".))).

 

Cet effet d'endormissement, de "il n'y aaaaa riennnnn à voiiiiiiiiiiiir, toute recherche supplémentaire serait une peeeeeeeeeeerte de temps, parce qu'il n'y a rieeeeeennnnnnnnnnn, c'est une stupiiiiiide et banaaaaaaaaaale erreeeeuuuuuuuuur"

Source: Externe

 

c'est exactement ça que Les Crises dénonce à propos des news sur l'argent de Macron : le type flambe 1 smic par jour tous les jours pendant 3 ans sans que son patrimoine n'augmente et ça ne fait tiquer ni le JDD ni le Monde. Les Crises : la couverture médiatique du patrimoine de Macron : la fabrication d’une “No News” (2/4)

 

Cela ne signifie que toutes les no news vont chercher à cacher la vérité, mais juste que leur effet est de vous ralentir psychologiquement, de vous décourager, de vous démotiver, de vous en endormir (et si on peut vous instiller en plus un peu de honte et de gêne pour vos vos pensées "mal placées", "agressives" et "hors de propos", c'est encore mieux). Il faudra donc passer une sorte de barrière psychologique pour aller au-delà, et c'est important de ne pas céder sur ce point. Idéalement il faudrait vérifier les infos spécialement lorsqu'on pense qu'on ne va rien trouver, surtout quand les enjeux sont grands et qu'on est informés par des personnes qui sont en total conflit d'intérêt avec les enjeux.

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